Éditions GOPE, 136 pages, 14.8 x 21.0 cm, 14.70 €, ISBN 979-10-91328-44-9

lundi 14 mai 2018

Un abécédaire comique



Si vous avez décidé d’apprendre le mandarin ou le cantonais, ce livre n’est définitivement pas fait pour vous. L’auteur, qui a un sens de l’humour prononcé, dresse ici un abécédaire comique et illustré pour communiquer avant tout un état d’esprit. Il défie d’ailleurs quiconque aurait l’intention de se familiariser aux langues chinoises facilement. Il rappelle que l’importance des différences de tons, la multiplicité des dialectes et la complexité de l’écriture, entre autres, mettront les plus patients à l’épreuve.

Globe-trotters n° 178

lundi 26 mars 2018

Des côtés irrévérencieux mais jamais vulgaires

Article original


L’ouvrage est sous-titré « Le dictionnaire français chinois en BD ». En fait, pour que le lecteur potentiel ait une idée du contenu possible, il aurait fallu proposer un titre comme « 125 mots en mandarin et cantonais illustrés par la BD ».

Larry Feign nous a donné l’ensemble des aventures de Lily Wong qui sont parues de 1986 à 2001 ; les pressions du gouvernement chinois sur les journaux de Hong Kong ont mis fin à cette publication de strips. Dans Apprenez le chinois à la dure de Ai à Zi, l’auteur a repris nombre de personnages qu’il mettait en scène dans Le monde de Lily Wong.

On a tout d’abord une demi-douzaine de pages d’explication sur les caractéristiques du chinois dit « mandarin » (langue officielle) et du cantonais. La différence de prononciation est considérable entre les deux langues. Toutefois l’écrit est proche, du moins si l’on comprend que le mandarin utilise des caractères simplifiés en gros une fois sur trois pour les idéogrammes ici présents et que le cantonais maintient ici l’écriture en caractère classique.

On peut regretter que le style graphique choisi ici (écriture cursive) pour les caractères simplifiés ne soit pas des plus lisibles, on ne lève pas systématiquement le pinceau, ce qui donne une silhouette qui n’est pas toujours celle des caractères d’imprimerie que l’on trouve couramment dans les livres. […]. Pour chaque page, on a un mot composé dans plus de la moitié des cas de deux caractères, les autres mots présents sont dotés d’un à trois idéogrammes. En dessous se trouve la traduction du mot, puis une petite dissertation humoristique autour de la dimension culturelle de ce mot et enfin un dessin d’humour ou une BD en deux à quatre vignettes qui rajoute une dimension comique à cet univers lexical. Plus sur les Chinois les plus méridionaux que sur les Chinois de Pékin, est fournie une belle approche quasiment ethnologique ; on retrouve là des pistes sur la conception cantonaise de la vie, de l'amour, de l’argent, des relations sociales, des fêtes, de la nourriture…

La traduction de l’anglais au français est bien adaptée, quoique l’on puisse l’améliorer, ainsi page 117 on aurait gagné à écrire « On dirait que je ne suis pas le seul à avoir les crocs » plutôt que « On dirait que je ne suis pas le seul à avoir les crochets ». Par ailleurs, il me semble que pour quelques mots comme l’équivalent de « voleur » on aurait préféré des précisions, on serait plutôt là dans « braqueur de banque » (page 103).

Xirong, janvier 2018, 5/5★

jeudi 4 janvier 2018

Aieeyaaa ! vient de paraître...

哎呀!

Aieeyaaa ! Apprenez le chinois à la dure présenté par sa traductrice (Jing Han)

Disponible dans un premier temps directement auprès des éditions Gope, puis dans votre librairie ou sur votre plate-forme préférée d'ici 2-3 semaines.

jeudi 14 décembre 2017

On en a parlé




« Quiconque a passé quelque temps en Asie de l’Est devrait apprécier Aieeyaaa ! Apprenez le chinois à la dure. Avec son humour bon enfant et néanmoins pertinent, Aieeyaaa ! est divertissant à lire et permet d’apprendre un peu de vocabulaire facilement. »
John Ross, The East Asia Book Review

« Franchement, je crois que ce livre est pour tout un chacun, en allant de ceux et celles qui ont un intérêt passager pour les langues chinoises à ceux et celles qui ont étudié la langue de l’Empire du Milieu sur place pendant des années et se sont retrouvés à batailler avec la culture locale. »
Siskia Lagomarsino, The Polyglotist

« Très drôle et j’ai aussi appris quelques trucs, malgré l’avertissement fait par l’auteur que cela n’arriverait pas. De plus, la préface est l’une des meilleures descriptions des différences entre les langues ou dialectes chinois que j’aie jamais lues. »
Pete Spurrier, éditeur, Blacksmith Books

« Les sarcasmes de Feign sont empreints de tendresse… ses dessins sont toujours compatissants, jamais condescendants. »
Roger Garcia, Asiaweek





mardi 12 décembre 2017

Mode d’emploi

Tout ce qu’il faut savoir pour bien utiliser Aieeyaaa ! Apprenez le chinois à la dure.



jeudi 7 décembre 2017

Le dictionnaire français-chinois en BD

Ne vous laissez pas abuser par ces livres et ces sites Internet qui prétendent qu’apprendre le chinois est « facile », voire « très facile », « simple », « rapide ». Tout le monde sait qu’apprendre à parler, écrire et lire le chinois est 太 difficile !

Éditions GOPE, 136 pages, 14.8 x 21.0 cm, 14.70 €, ISBN 979-10-91328-44-9


Aieeyaaa ! Apprenez le chinois à la dure est le premier livre, depuis que la Chine a inventé le papier, à offrir aux personnes apprenant le chinois un peu de rigolade bien méritée lors de leur calvaire.

Il contient plus de 120 entrées (BD, mot et définition) toutes plus inoubliables les unes que les autres.

Pour corser le tout, nous avons ajouté les caractères simplifiés et traditionnels correspondants, plus la phonétique du mandarin et du cantonais. Si, avec ça, vous ne décidez pas de vous mettre à l’italien ! Que vous soyez de niveau débutant ou avancé en chinois, vous allez bientôt crier  : 哎呀!

Traduction : Jing Han 韩靖

mercredi 6 décembre 2017

Larry Feign

Larry Feign n’a cessé de décevoir sa mère depuis l’âge de 7 ans, quand il a commencé à faire une bande dessinée humoristique pour le journal de l’école primaire ; sa maman pense toujours qu’il aurait pu être un grand neurochirurgien. D’ailleurs, elle n’est pas davantage satisfaite que les BD de son fils aient été publiées dans des journaux aussi insignifiants que le Time, Newsweek, The Economist, Fortune, The New York Time, Der Spiegel, Pravda et tant d’autres de par le globe, ou qu’il ait réalisé des dessins animés pour des petits studios aussi obscurs que Cartoon Network et Disney. Elle n’est davantage satisfaite qu’il ait publié seulement une quinzaine de livres et qu’il ait reçu des prix. Tout cela ne sont que des distractions qui retardent le jour où elle pourra dire : « Mon fils, le docteur. »


Larry a commencé par faire des caricatures sur la plage de Waikiki, à Honolulu, avant de s’installer à Los Angeles où il a dessiné des storyboards pour l’un des plus grands studios d’animation d’Hollywood. En 1985, il est venu à Hong Kong et, au lieu de séjourner deux semaines comme prévu, il est resté sur place et s’est fait un nom en tant que dessinateur humoristique. Lily Wong, son comic strip quotidien, a été considéré comme le révélateur de la société et de la politique hongkongaise. C’est peut-être pour cette raison que sa publication a été brutalement interrompue quand le nouveau propriétaire du journal a été en désaccord avec la façon dont ses amis du Politburo étaient représentés.

Larry Feign présentant Aieeyaaa! Learn Chinese the Hard Way


En 1997, Larry a été chargé par le journal anglais The Independent de chroniquer en BD les 100 derniers jours de Hong Kong sous l’autorité britannique.
Il a ensuite passé deux ans à Londres où il a dessiné pour le Time, The Economist plus quelques autres, avant de revenir à Hong Kong pour redémarrer Lily Wong dans le iMail, un journal qui n’existe plus.

Le monde de Lily Wong, Éditions GOPE, 132 pages, 21.6x14.0 cm, 17.85 €, ISBN 979-10-91328-19-7


En 2001, Larry a mis en veilleuse la BD pour se reconsacrer à l’animation. Il a écrit, produit et dirigé des dessins animés pour la télévision, entre autres choses. Il a aussi écrit des chroniques et des articles pour des magazines et a travaillé sur plusieurs livres.
En janvier et février 2011, il a séjourné dans la très prestigieuse résidence d’artistes américaine The MacDowell Colony, pour travailler sur un nouveau livre.

Larry se considère comme un Américain « générique » : né à New York, élevé en Californie, il a vécu en Géorgie, dans le Vermont et à Hawaï, mais aussi en Allemagne et en Angleterre. Il réside de nos jours sur une île de la mer de Chine du Sud, dans un petit village, avec sa femme, la psychologue Cathy Tsang-Feign, deux chiens, ainsi que de nombreux et adorables oiseaux migrateurs plus, de temps à autre, un cobra de passage dans son jardin. À ses heures perdues, Larry aime manger une barre chocolatée Snickers, faire du vélo ou un peu de muscu à la maison, lire des romans westerns, quelquefois les trois en même temps.